L’association Melissa relocalisée au 131 rue de l’Epeule

Début octobre l’association Melissa a emménagé au 131 rue de l’Epeule. Un local transitoire avant de trouver une nouvelle adresse pérenne. Rencontre avec Karima GHIAT, directrice d’une structure qui œuvre pour le mieux vivre ensemble.

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Pourquoi Melissa a été relocalisée rue de l’Epeule ?

Notre ancien local était situé au pied de la résidence Bell. Hors il se trouve que cette tour va être réhabilitée en 2026 dans le cadre du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU). Il fallait donc qu’on trouve un nouveau lieu. La fabrique des quartiers qui gère l’acquisition de maisons nécessaires aux futurs aménagements ou projets de réhabilitations nous a proposé le 131 rue de l’Epeule de façon transitoire jusqu’au 6 octobre 2026.

Les familles retrouvent-elles les mêmes conditions d’accueil ?

L’espace est plus petit et restreint l’offre des produits alimentaires. Mais nous ouvrons 3 jours par semaine. LMH, le bailleur des tours Bell nous a mis à disposition un appartement de type 4 pour organiser le stockage des denrées. Nous nous organisons pour livrer les familles adhérentes quand elles ne peuvent pas se déplacer et nous nous adaptons pour assurer la continuité de l’aide.

Combien de familles adhèrent à l’association Melissa ?

On compte 390 familles venant de tous les quartiers roubaisiens avec une moyenne de quatre personnes par foyer. Chacune d’entre elle est aidée chaque semaine pour le volet alimentaire et produits du quotidien. On organise des petits déjeuners et des ateliers thématiques pour aider à mieux vivre au quotidien. Notre nouveau local est trop exigu pour prolonger ces actions que nous reprendrons ultérieurement.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

On aimerait trouvait un grand local dans le quartier Fresnoy-Mackellerie, lieu où l’association a été créée en 2002. Je souhaite continuer à faire vivre l’association avec notre modèle économique actuel. Aujourd’hui, je suis entourée de 5 personnes bénévoles. On achète et on revend au plus bas, tout en équilibrant les dépenses et les recettes. J’aimerais pouvoir développer encore davantage le mieux vivre ensemble car c’est l’aide aux personnes en situation de précarité qui m’anime.